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Graines de compost : semer du bon sens, cultiver l’avenir

À Pau, Caroline Juan fait pousser bien plus que du compost.

Depuis 3 ans, avec Graines de compost, elle cultive un objectif clair : valoriser les biodéchets pour nourrir les sols… et les consciences. Ex-ingénieure en géosciences, Caroline a troqué les laboratoires pour les composteurs. Portée par une volonté d’agir au plus près du sol et des gens, elle anime un projet à la fois concret, engagé et porteur de sens.

Au départ centrée sur la collecte en vélo des biodéchets des restaurateurs, son entreprise a rapidement élargi ses activités. Aujourd’hui, Graines de compost accompagne aussi des Ehpad ou autres chaînes de restauration dans la mise en place de leur propre site de compostage. Objectif : valoriser les déchets au plus près de leur source, avec du matériel, du conseil et surtout, beaucoup d’animation.

Mais Caroline ne s’arrête pas là. Elle sensibilise aussi salariés et scolaires aux enjeux du compost et de la lutte contre le gaspillage alimentaire. Car « le meilleur déchet est celui qu’on ne produit pas », rappelle-t-elle avec conviction. Et le message passe : les entreprises engagées dans une démarche RSE y trouvent du sens.

Certes, la loi a changé pas mal de choses et oblige désormais toutes les sociétés à disposer d’une solution de compostage des déchets, que l’on soit restaurateur ou entreprise de service avec des bureaux. Hélioparc s’appuie sur son savoir-faire. 25 restaurateurs palois ont fait le même choix.

En 2025, l’enjeu est clair : changer d’échelle, embaucher, et continuer à produire un compost local, de qualité, au service d’une alimentation durable. Ce qui freine encore ? Le coût, parfois. Mais Caroline en est convaincue : l’écologie n’est pas qu’une contrainte. C’est une opportunité, une logique de bon sens… et une urgence. Grâce à Graines de compost, elle prouve chaque jour qu’il est possible d’agir, localement, efficacement et avec enthousiasme.

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Restaurateurs palois s'appuient sur son savoir-faire

Strati-3D : l’impression de tout changer

Strati-3D. Voilà une jeune pousse locale, spécialisée dans l’impression 3D, qui pourrait devenir un partenaire incontournable pour les industriels, les designers, les artisans… et tous ceux qui veulent passer rapidement du concept au concret.

« Il y a 10 ans, il y a eu un effet mondial sur l’impression 3D mais on était surtout sur un effet de communication. En réalité les machines n’étaient pas prêtes et peu de matériaux étaient disponibles. Sans compter que le process est très technique » souligne Miroslav Lukic, le fondateur.

Si tout le monde regarde l’imprimante 3D ajouter couche après couche, l’essentiel se trouve dans la conception et le tranchage de la pièce, sur des logiciels en amont. Et sur ce point Miroslav Lukic est un expert, lui l’ingénieur Arts & Métiers, spécialiste de la maintenance industrielle, fort de 30 ans d’expérience industrielle. Ça aide pour comprendre les demandes et imaginer des solutions ! « L’impression 3D offre des libertés de forme, de matière, qui permettent d’obtenir des objets qui auraient été irréalisables avant. Un de mes axes est la lutte contre l’obsolescence. Par exemple, la petite pièce en plastique qui cède sur toutes les fenêtres à oscillant-battant… je fais des calculs mécaniques pour définir les efforts et je reproduis la pièce, à l’unité où jusqu’à quelques centaines ».

Un prototype, une pièce cassée, un outillage spécifique pour changer de format sur une chaîne de production ? Miroslav dégaine ses logiciels de modélisation et son imprimante et en quelques heures, la solution prend forme. Précision chirurgicale, finitions soignées, matériaux techniques ou recyclés : tout est possible. Un savoir-faire qu’il distille aussi sous forme de prestations conseils dans les entreprises.

Avec Strati-3D, nul doute que le Béarn s’est doté d’une jeune entreprise agile, à taille humaine, qui montre que la révolution industrielle peut parfois commencer sur un plateau d’impression.

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Ans d'expérience industrielle

Akkodis, en dynamique de développement

« Nous apportons de l’expertise, de la valeur ajoutée à nos clients pour répondre à leurs défis technologiques et d’innovation ».

Les propos de Jâmes Gari, directeur d’Akkodis, traduisent l’enjeu que relèvent ses équipes lors de leurs interventions, à la croisée de l’ingénierie et du digital.

Ici, on ouvre la porte de l’une des plus importantes sociétés de services numériques, d’ingénierie et de conseils en technologie à Pau. Forte de 50 000 collaborateurs dans le monde, l’agence paloise conjugue expertise locale et rayonnement international pour accompagner le tissu local dans sa transformation digitale, énergétique et industrielle. Si la marque est récente, les Béarnais et autres anciens de la Technopole Hélioparc auront précédemment connu cette société présente depuis 30 ans sous les différents noms d’Ajilon, Euro Engineering, Modis puis Akkodis ! Dans le giron du groupe Adecco, Akkodis compte 200 collaborateurs dans ses bureaux de Pau. « Notre équipe est composée à 70% d’ingénieurs et à 30% de techniciens. Nous intervenons par exemple dans l’Oil&gas pour TotalEnergies, dans l’Aéronautique pour Safran, dans le Ferroviaire pour Alstom ».

Une dynamique de développement qui se traduit aussi en interne. « En 3 ans, nous sommes passés de 150 à 200 collaborateurs à Pau. Nous avons l’ambition de poursuivre sur cette voie, en renforçant notre positionnement dans une région stratégique, en accentuant notre présence auprès des industriels du Pays basque ». Avec toujours en ligne de mire l’objectif d’accompagner en local les entreprises à répondre aux défis de demain.

9000

collaborateurs dans le monde

200

collaborateurs dans les bureaux de Pau