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En mode accéléré avec DeepLime

Prenez un ingénieur géologue qui a fait carrière dans le pétrole, dotez le d’une appétence pour l’entrepreneuriat et les outils informatiques et vous obtenez DeepLime.

Du Cloud, du langage Python… ils sont 8 chez DeepLime, entre Pau, Paris et Perth à intervenir et surtout à comprendre les problématiques des géologues. DeepLime ? « Notre société est à la confluence de la géologie, de l’informatique, de la data science, du machine learning. On crée des outils de calcul sur le Cloud, principalement utilisés par l’industrie minière, la géothermie, l’hydrogène naturel. L’expertise géologique intéresse nos clients. Nous accélérons les choses, avec ou sans l’IA » explique Claude Cavelius, le président, basé à Hélioparc.

Le business de DeepLime est principalement en Australie. « L’un de nos clients, un minier, exploite 200 gisements. Il doit les analyser chaque année, ce qui demande énormément de calculs, lourds et fastidieux, qui bloquent les ordinateurs pendant des temps longs. Nous automatisons tout cela, exportons tout sur le Cloud et sommes capables d’analyser les 200 gisements en 2 semaines là où les calculs, manuels bien souvent, demanderaient 5 ans ».

Au cœur de la Technopole Hélioparc, la proximité avec le pôle Avenia est très importante pour le développement DeepLime, qui ne manque pas de saisir de nouvelles opportunités business. « Nous avons des synergies avec Geode Solutions ou TBH2 Aquitaine. Nous nous démarquons beaucoup des sociétés informatiques par notre connaissance géologique ».

8

collaborateurs

200

gisements analysés en 2 semaines

La grande bascule de la Cybersécurité

Cybersécurité. Le mot fait frissonner beaucoup d’entreprises.

Intervenant en tant que RSSI – responsable de la sécurité des systèmes informatiques- à temps partagé, Gilles Bouerie est l’un des référents majeurs sur ce sujet en Béarn. « Le marché de la cybersécurité va exploser, suite à la directive européenne « NIS 2 », applicable dès le 17 octobre 2024. 50 à 60 000 entreprises vont être obligées d’agir et d’atteindre un certain niveau de sécurité. Par exemple, si vous répondez à un appel d’offre pour TotalEnergies ou Safran, ils pourront vous demander vos engagements techniques. L’enjeu est majeur. Dans 60% des cas, une entreprise attaquée met la clé sous la porte dans les 18 mois. Cette loi arrive en Europe pour sauvegarder le tissu économique ».

« Dans 60% des cas, une entreprise attaquée met la clé sous la porte dans les 18 mois. ».

Gilles BouerieFondateur

« Le frein en cyber-sécurité est que les gens pensent seulement à se protéger contre une attaque informatique. Pourtant, l’enjeu est surtout d’augmenter la résilience du système d’information, c’est à dire revenir à son fonctionnement normal après un incident, de type cyberattaque bien sûr, mais aussi d’inondation, de vol de matériel ou simplement d’obsolescence du matériel. Certaines entreprises peuvent faire faillite en 10 jours si leur serveur ne démarre plus ».

Gilles Bouerie intervient ainsi en support des services informatiques, avec une cible d’entreprise de 100 à 500 personnes. « J’effectue une sorte de contrôle technique de l’état des lieux de l’entreprise et je conseille ensuite sur les axes de travail et les prestataires qui peuvent répondre au besoin ». Un parcours professionnel de 30 ans qui permet aujourd’hui à Gilles Bouerie d’être certifié Iso 27001 Lead Implémenter, Iso 27005 Risk Manager et sur les aspects juridiques et règlementaires.

60000

entreprises concernées

30

ans de parcours professionnel

60

des attaques mènent à une fermeture de l'entreprise dans les 18 mois

400 000 articles quotidiens en veille media

Connaître son environnement, c’est essentiel lorsque l’on est aux manettes d’une entreprise. La veille media est l’un des meilleurs moyens pour gagner du temps. A Pau, c’est encore plus facile. Il faut dire qu’Hélioparc héberge le plus gros faiseur français sur le sujet, Aday.

Avec 5500 publications référencées, 400 000 articles indéxés et 10 millions de minutes audiovisuelles quotidiennement, nul doute que vous saurez tout des prises de paroles sur votre sujet de prédilection. Presse papier, radio, réseaux sociaux, vidéos, débats parlementaires… on retrouve ici tous les medias français, portugais et même internationaux. Les clients de Aday, ce sont de grandes entreprises privées, des administrations, des ministères, des collectivités locales et territoriales, des PME, des agences de communications…

Aday, ce sont 130 collaborateurs en France, l’essentiel à Paris. « A Pau, le bureau est centré sur l’informatique, avec 3 développeurs et 2 administrateurs système » dévoile Nicolas Brun, développeur informatique. « Nous captons les contenus des 5500 medias avec qui nous avons contracté un partenariat, nos algorythmes font le tri, et tous les matins, par mail ou autre whattsapp, l’abonné, à travers un accès à la plateforme Tagaday, reçoit le panorama complet des sujets qu’il a sélectionné. La veille media est un service en pleine expansion ».

Au quotidien, Aday travaille aussi avec des Universités, tel que le laboratoire informatique d’Avignon, l’INALCO – Institut national des langues et civilisations orientales – ou le Crest – Centre de recherche en économie et statistique – afin de pousser au maximum la recherche sur le traitement automatisé de l’information. Le travail pour lutter contre les Fake News ou pour utiliser au mieux l’IA fait aussi partie du quotidien des équipes.

Aday ne manque pas de saluer le travail fourni par la Technopole pour la sécuriser au mieux : Jeremy, l’un des administrateurs systèmes de la société et non voyant, profite d’un espace de travail adapté et sans stress.

130

collaborateurs en France

400000

articles indéxés quotidiennement